French Polynesia News API

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Get headlines from French Polynesia with our JSON API.

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The country paramter for the French Polynesia is PF.

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Below is the search query to fetch random 100 news-sources of French Polynesia.

https://newsdata.io/api/1/sources?country=pf&apikey=YOUR_API_KEY

Some of the well known sources

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Headlines from French Polynesia

https://newsdata.io/api/1/latest?country=pf&apikey=YOUR_API_KEY

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      • "description": "Tahiti, le 13 mai 2025 - Après deux jours de procès, le grand-père incestueux a été condamné par la cour d’assises de Papeete à 25 ans de réclusion criminelle, assortis d'une période de sûreté des deux tiers. L'individu a été reconnu coupable de viols et d'agressions sexuelles sur sa propre petite-fille et deux de ses petites-nièces. Ce mardi, aux assises, se terminait le procès du grand-père incestueux. Accusé de viols et d'agressions sexuelles sur sa propre petite-fille, ainsi que sur deux de ses petites-nièces, l'homme n'a reconnu qu'une partie des faits. Et s'il a réussi à observer un calme stoïque pendant l’essentiel du procès, il n’a pu se retenir, lundi soir, lors de l'intervention des victimes à la barre. Intenable, l'homme n'a pas hésité à couper la parole aux victimes ainsi qu'au président de la cour d'assises, insinuant que tout celà était une mascarade, un complot. Une incapacité à faire face à la réalité qui n'a fait que confirmer le profil psychologique dressé par les différents experts : l'homme est un criminel dépourvu de regrets, d'empathie, et est sujet à des troubles pédophiles. Une posture déplacée que l'avocat général a tenu à souligner lors de ses réquisitions : “L'accusé tente de faire croire que c'est la faute des filles si tout ceci s'est produit. Que ce sont elles qui sont venues dans son lit en ayant des gestes déplacés. Mais à cet âge, 8 ans, pensez-vous qu'elles recherchent des relations sexuelles ?! Évidemment que non !” Autre fait inacceptable, selon le ministère public : la prétendue foi retrouvée de l'accusé : “Monsieur essaye de nous faire croire, de surcroît, qu'il a changé lors de son séjour en prison en faisant semblant de croire en Dieu. Mais il n'y a aucun repentir chez cet homme ! Le temps qu'il a déjà passé en prison n'a pas servi. Il n'a rien fait pour progresser. Son pardon n'est pas audible, vous ne pouvez pas le lui donner”, s'est-il exprimé face à des jurés d'ores et déjà acquis à sa cause. L'avocat général a ensuite demandé, lors de ses réquisitions, à ce que l'accusé écope d'une peine de 20 ans de réclusion avec une période de sûreté des deux-tiers. Car l'homme, âgé de 63 ans aujourd'hui, pourrait demander à sortir de prison dès ses 70 ans. Et cela semble hors de question pour l'avocat général. Des réquisitions qui, fait rare, ont été soutenues par la défense. En effet, l'homme, étant en situation de récidive légale, encourait la réclusion à perpétuité. C'est donc sans retenue que l'avocat de la défense s'est saisi de cette opportunité, expliquant qu'une “peine juste ce n'est pas une peine où l'on tape sur quelqu'un jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, juste pour dire qu'il faut qu'il soit puni. Quand on juge quelqu'un, on ne juge pas seulement ses actes, on juge l'être humain qu'il y a derrière.” Des propos qui n'ont en rien ému les jurés et le président de la cour d'assises qui ont reconnu le grand-père coupable des faits qui lui étaient reprochés, le condamnant ainsi à 25 ans de réclusion criminelle assortis d'une peine de sûreté des deux-tiers. Quant à sa femme, celle-ci a été condamnée à 2 ans d'emprisonnement dont un an ferme et l'autre avec sursis pour ne pas avoir averti les autorités en connaissance des faits. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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        • "Anne-Charlotte Lehartel"
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      • "description": "Tahiti, le 13 mai 2025 – Dans le cadre d’un projet innovant, des chercheurs basés à l’Ifremer de Vairao travaillent en partenariat avec des élèves du lycée Taiarapu Nui. L’objectif ? Expérimenter un nouveau protocole de prélèvement d’eau de mer pour les analyses d’ADN environnemental, grâce à des petites sphères sur-mesure : les metaprobes. Ce mardi, 12 élèves du lycée polyvalent Taiarapu Nui de Taravao spécialisés en Sciences de la vie et de la Terre (SVT) avaient rendez-vous à l’Ifremer pour participer à un projet de recherche. Une première équipe a effectué des prélèvements d’eau de mer à l’aide de bidons à l’entrée de Vairao, à la passe et au banc de sable, tandis que l’équipe suivante a tenté une autre approche avec un outil inédit. “Actuellement, on utilise un protocole qui consiste à filtrer 20 litres d’eau pour capturer un maximum de traces génétiques. Ce dispositif a des avantages et des inconvénients. Il prend de la place, surtout quand on doit aller dans les îles. Autre souci : quand on doit échantillonner des rivières par temps pluvieux, l’eau est chargée en sédiments qui colmatent rapidement notre système de filtration, qui est déjà très long”, précise Yann Dorant, chercheur en génétique. Il pilote ce projet avec ses collègues Vaihiti Teaniniuraitemoana et Julien Rouxel au sein de l’Unité mixte de recherche (UMR) Santé des écosystèmes polynésiens (Secopol), qui regroupe plusieurs instituts de recherche, dont l’Ifremer. Les metaprobes à l’épreuve D’autres techniques d’échantillonnage existent, mais elles demandent à être validées localement. C’est le cas de la metaprobe, une sphère en plastique avec des trous dans laquelle sont placés des morceaux de compresses stériles. Sur la base de plans libres de droit, trois prototypes ont été réalisés à l’imprimante 3D par des élèves de Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) et leur professeur en sciences de l’ingénieur, Frédéric Dario. “Cette petite boule ne pèse que quelques grammes, elle ne coûte pas cher et elle est facile à décontaminer. C’est beaucoup plus pratique”, souligne Yann Dorant. Guidés par Corentin Vincent, volontaire en service civique spécialisé en biologie moléculaire, les élèves ont assuré la préparation en laboratoire. Ils ont également été initiés à l’utilisation d’une micropipette et d’un spectrophotomètre. En mer, ils ont assuré la mise à l’eau des sphères à l’aide de cordages. Elles sont restées immergées quelques minutes à une profondeur de cinq mètres environ. “Ce projet permet d’intégrer pleinement les élèves pour la partie scientifique. L’autre intérêt, c’est de leur faire découvrir l’Ifremer, nos approches et les différents métiers”, remarque Yann Dorant, qui espère susciter des vocations. Concentrés et appliqués, les élèves de première et de terminale ont apprécié la démarche. “C’est très enrichissant. On découvre des outils qu’on n’a pas au lycée en travaux pratiques. Depuis que c’est devenu concret, ce projet nous intéresse vraiment. On a hâte de connaître les résultats !” confie Lise Rouxel, accompagnée de son professeur de SVT, Christophe Mou. Prochaine étape : extraire les molécules d’ADN et comparer l’efficacité des deux techniques de prélèvement en ciblant les bactéries et les organismes pluricellulaires. Les élèves seront de retour sur site vendredi pour participer à la fin de l’extraction et aux mesures, dont les premiers résultats seront déterminants pour la suite du projet. ​Quelles applications ? Les prélèvements d’eau intéressent différents projets d’étude. “Avec des suivis réguliers, on cherche par exemple à savoir si des vagues de chaleur peuvent impacter la biodiversité dans des atolls où on cultive l’huître perlière, pour essayer de déceler des événements de perturbation de l’écosystème. Autre exemple avec la question de la baie Phaëton en tant que nurserie de requins-marteaux : en prélevant de l’ADN dans l’eau tous les 15 jours, on peut être capables de dire s’ils sont là et à quelle période de l’année”, explique Yann Dorant. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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        • "Stéphanie Delorme"
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      • "description": "Tahiti, le 13 mai 2025 – Le tribunal administratif pourrait annuler la sanction disciplinaire prononcée en mars 2024 par la commune de Faa'a à l'encontre de Vatea Heller, chef du service du cimetière communal, et à lui verser 150 000 francs au titre de ses frais. C'est ce qu'a conclu le rapporteur public allant dans le sens du requérant qui conteste la régularité de la composition du conseil de discipline. Ce n'est pas sur le fond mais sur la forme que le rapporteur public du tribunal administratif s'est prononcé ce mardi matin en faveur de Vatea Heller, soulevant un “moyen de légalité externe (...) de nature à entraîner l'annulation de la mesure”. Cette mesure, c'est une sanction disciplinaire d'exclusion de ses fonctions de chef de service du cimetière communal de Faa'a pendant un an. Pourquoi ? Parce qu'en septembre 2023, après qu'un agent a expliqué à son chef, Vatea Heller, avoir brisé accidentellement une vitre en essayant de la relever manuellement, une altercation s'en est suivie et Vatea Heller l'a giflé à deux reprises au visage. Voilà pour le fond. Sauf que sur la forme, Vatea Heller conteste la régularité de la composition du conseil de discipline saisi pour avis et qui s'était prononcé en faveur d'une exclusion temporaire d'un an, dont neuf mois avec sursis le 23 février 2024. Dans la foulée, le 28 mars, le tāvana Oscar Temaru décidait de l'exclure de ses fonctions pendant 12 mois. Mais comme en a conclu le rapporteur public, il ressort des pièces du dossier que la composition de ce conseil de discipline n'était pas conforme aux dispositions règlementaires. En effet, celui-ci comprend normalement, outre le président, trois représentants du personnel et trois représentants de l'administration. Or, l'instance qui s'est prononcée ce 23 février 2024 comprenait le président, deux membres du personnel et deux représentants communaux, le procès-verbal précisant “qu'aucun membre ne s'était excusé et qu'aucun membre n'était absent”. Pour le rapporteur public, “cet avis ne comporte aucun élément” de nature à permettre au tribunal “d'apprécier la manière dont l'avis du conseil de discipline a été arrêté”. C'est pourquoi il invite la juridiction administrative à considérer que Vatea Heller “a été privé de la garantie résultant de la composition du conseil de discipline” et propose également de mettre à la charge de la commune 150 000 francs au titre des frais exposés par le requérant. La décision sera rendue le 27 mai prochain. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
      • "content": "Tahiti, le 13 mai 2025 – Le tribunal administratif pourrait annuler la sanction disciplinaire prononcée en mars 2024 par la commune de Faa'a à l'encontre de Vatea Heller, chef du service du cimetière communal, et à lui verser 150 000 francs au titre de ses frais. C'est ce qu'a conclu le rapporteur public allant dans le sens du requérant qui conteste la régularité de la composition du conseil de discipline. Ce n'est pas sur le fond mais sur la forme que le rapporteur public du tribunal administratif s'est prononcé ce mardi matin en faveur de Vatea Heller, soulevant un “moyen de légalité externe (...) de nature à entraîner l'annulation de la mesure” . Cette mesure, c'est une sanction disciplinaire d'exclusion de ses fonctions de chef de service du cimetière communal de Faa'a pendant un an. Pourquoi ? Parce qu'en septembre 2023, après qu'un agent a expliqué à son chef, Vatea Heller, avoir brisé accidentellement une vitre en essayant de la relever manuellement, une altercation s'en est suivie et Vatea Heller l'a giflé à deux reprises au visage. Voilà pour le fond. Sauf que sur la forme, Vatea Heller conteste la régularité de la composition du conseil de discipline saisi pour avis et qui s'était prononcé en faveur d'une exclusion temporaire d'un an, dont neuf mois avec sursis le 23 février 2024. Dans la foulée, le 28 mars, le tāvana Oscar Temaru décidait de l'exclure de ses fonctions pendant 12 mois. Mais comme en a conclu le rapporteur public, il ressort des pièces du dossier que la composition de ce conseil de discipline n'était pas conforme aux dispositions règlementaires. En effet, celui-ci comprend normalement, outre le président, trois représentants du personnel et trois représentants de l'administration. Or, l'instance qui s'est prononcée ce 23 février 2024 comprenait le président, deux membres du personnel et deux représentants communaux, le procès-verbal précisant “qu'aucun membre ne s'était excusé et qu'aucun membre n'était absent” . Pour le rapporteur public, “cet avis ne comporte aucun élément” de nature à permettre au tribunal “d'apprécier la manière dont l'avis du conseil de discipline a été arrêté” . C'est pourquoi il invite la juridiction administrative à considérer que Vatea Heller “a été privé de la garantie résultant de la composition du conseil de discipline” et propose également de mettre à la charge de la commune 150 000 francs au titre des frais exposés par le requérant. La décision sera rendue le 27 mai prochain.",
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      • "description": "Tahiti le 13 mai 2025. Le navire qui a été arrêté par les Forces armées alors que sa cargaison contenait de la drogue n’a toujours pas été réclamé par son armateur. Il a été mis en sécurité par le Port autonome et le haut-commissariat se penche désormais sur la possibilité d’une déchéance de propriété, préalable à une vente locale. En lien avec l’antenne de gendarmerie OFAST de Papeete et grâce à la coopération avec les autorités australiennes, le navire de pêche étranger RAYMI a été intercepté par les Forces armées en Polynésie française, le 23 décembre dernier, au sud des îles Australes, alors qu’il se livrait au transport de stupéfiants. La marine nationale a trouvé 11 ballots contenant plus de 500 kilogrammes de cocaïne sur un navire au sud de la zone économique exclusive de Polynésie française, lundi 23 décembre. Le navire est amarré dans l’enceinte du Port autonome de Papeete le 26 décembre dernier. N’ayant pas été saisi par les autorités judiciaires, le navire reste sous la responsabilité de son propriétaire, dont la société est installée en Espagne. Des missions de surveillance du navire ont eu lieu par deux fois, mobilisant notamment l’expertise des marins-pompiers de la Base navale de Papeete. Par ailleurs, une étude a été menée en lien avec les services de la biosécurité afin d’identifier le meilleur moyen d’évacuer les déchets contenus dans le RAYMI, afin d’éviter tout problème sanitaire. Dans le même temps, l’Etat a recommandé au Port autonome de mettre en demeure le propriétaire de venir récupérer son bien. Cette mise en demeure est restée sans réponse à ce jour. Sans attendre, le Port autonome a décidé d’une action d’office pour mettre en sécurité la coque du RAYMI : retrait des effluents (eaux de cales, eaux de pluie et glace fondue) et retrait de la cargaison encore présente à bord. Cette action a été menée en deux temps grâce à l’intervention d’un prestataire privé, d’abord à son emplacement près du bâtiment des Douanes, puis dans le périmètre du Terminal des conteneurs, après avoir été accompagné par un des remorqueurs du Port autonome. L’état du navire ne présente pas d’inquiétude. A ce jour, les démarches pour mobiliser le propriétaire n’ont pas abouti. L’inaction du propriétaire dans le délai imparti dans le cadre de la mise en demeure donne au Haut-Commissariat de la République en Polynésie française la possibilité d’une déchéance de propriété, préalable à une vente locale. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "content": "Tahiti, le 13 mai 2025 – Le tribunal administratif pourrait aller dans le sens du Port autonome qui lui demande de prononcer l'expulsion de trois bateaux au mouillage dans la baie de Vairai à Punaauia. “Ce bateau n'est pas une épave, c'est notre maison. On travaille ici, on a des enfants”, a plaidé le propriétaire de l'un des navires, expliquant avoir tenté de trouver des solutions avec le Port, sans succès. Le rapporteur public a proposé une astreinte de 10 000 francs par jour jusqu'au départ de ces voiliers. La décision est attendue le 27 mai. Ils sont arrivés de France en 2022 avec leur bateau, le “Shangy Shamu”, pour rejoindre leurs enfants qui vivent en Polynésie. Ils se retrouvent aujourd'hui devant le tribunal administratif. Mis en demeure une première fois en 2023, le Port autonome demande aujourd'hui au tribunal administratif de prononcer l'expulsion sous astreinte de leur navire qui est au mouillage à Punaauia, dans la baie de Vairai, de l'autoriser à procéder au retrait de ce bateau aux frais de l'occupant et, au besoin, avec le concours de la force publique. Le mouillage hors corps-mort dans cette zone est en effet interdit et les conclusions du rapporteur public sont allées dans le sens du Port en proposant une astreinte de 10 000 francs par jour jusqu'au départ de ce voilier \"sous cinq jours à compter de la décision à intervenir\" . Mais aussi de deux autres bateaux, le “Shark” et l'\"Adameck\" qui mouillent au même endroit. Si leurs propriétaires étaient absents du tribunal ce mardi matin, ceux que du “Shangy Shamu” étaient bien présents à l'audience et ont tenté de plaider leur cause. Visiblement très ému, la voix tremblotante, le mari a expliqué avoir demandé de l'aide au Port autonome pour se conformer au droit. “On veut juste des solutions plutôt que de nous faire un procès .” “Ce n'est pas une épave, c'est notre maison” En cause : l'impossibilité pour eux de pouvoir disposer d'une bouée car elles ont une capacité de 15 tonnes maximum alors que leur bateau pèse 20 tonnes. “On a demandé à doubler la bouée à nos frais. On était prêts à payer de notre poche pour avoir le bon tonnage et on veut payer l'eau, les poubelles (...) mais il y a une politique de refus systématique des bateaux habités. Donc on est complétement coincés. On n'a pas de solutions. Il faudrait presque qu'on parte de Polynésie alors qu'on a toute notre vie ici” , a expliqué le propriétaire, ébéniste de métier. “Ce n'est pas une épave. C'est notre maison. C'est un beau bateau, entretenu, il a même tourné dans le film Marae” , appuie son épouse qui travaille ici en tant que patentée et qui semblait tout aussi désemparée face à cette fin de non-recevoir du Port autonome d'autant qu'actuellement “il y a 60 bateaux au mouillage là où nous sommes” . Fait rarissime, le président du tribunal s'est alors tourné vers la représentante du Port autonome lui demandant ce qu'on pouvait faire. “Quand on arrive quelque part, on s'assure de pouvoir le faire dans les règles” , a-t-elle rétorqué. Le tribunal rendra sa décision le 27 mai.",
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      • "description": "Tahiti, le 13 mai 2025 - Ce mardi, la commune de Papeete a présenté le bilan d'un chantier d'un an destiné à améliorer l'accessibilité du centre-ville pour les Personnes à mobilité réduite (PMR) et les usagers en difficulté. Un engagement de longue date, mené en partenariat avec la Fédération Te Niu o te Huma. La cathédrale de Papeete a accueilli la conférence de clôture de ces travaux, initiés en février 2024 et achevés un an plus tard. La commune a aménagé 12 km de cheminements et rendu accessibles 20 km de parcours piétons. Ces améliorations, pensées pour les Personnes à mobilité réduite (PMR), mais aussi pour les parents avec poussettes, ont été réalisées sur les trottoirs publics et privés de l'hypercentre. Un chantier complexe Ces travaux, réalisés sur les trottoirs, ont porté sur “la création de rampes d'accès, l'installation de garde-corps pour les zones surélevées et la pose de bandes podotactiles aux carrefours pour les personnes mal ou non voyantes”. Les parcours piétons ont également été rénovés, et de nouvelles places de stationnement PMR ont été créées. Le tout pour un investissement total de 82 millions de francs. Un chantier complexe, selon Paul Maiotui, premier adjoint au maire de Papeete : “Il a fallu mettre tout le monde d'accord, les commerçants, les propriétaires. Certains bâtiments sont anciens, d'autres récents. C'était compliqué, mais l'intérêt général est là.” Il aura aussi fallu une bonne coordination entre les services municipaux et les entreprises pour mener à bien ces aménagements. Un partenariat durable avec les associations Ce projet s'inscrit dans une démarche ancienne de la ville, engagée depuis plus de 30 ans aux côtés de la Fédération polynésienne des handicapés, et renforcée en 2022 par la signature d'une charte “Handicap ville”. Cette collaboration a permis une concertation régulière sur les parcours et les franchissements d'intersections afin de répondre aux besoins des PMR. Henriette Kamia, présidente de l'association Te Niu o Te Huma, se dit “très fière et heureuse du travail fait ensemble avec la commune. Aujourd'hui, on peut dire que notre belle commune de Papeete devient accessible à toutes les personnes PMR”. Si ces réalisations marquent une étape importante, les intervenants ont reconnu qu'il reste encore des efforts à faire. La ville poursuit son engagement pour faire de Papeete un espace urbain inclusif, où chacun peut circuler en autonomie et en sécurité. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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        • "Bertrand PREVOST"
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      • "description": "Tahiti, le 13 mai 2025 - Dans une longue lettre envoyée aux rédactions lundi soir, Yvannah Pomare Tixier, descendante de la Reine Pomare, revient en détail sur la vie du Roi Pomare V, et n’a pas apprécié les mots de la représentante Tavini à l’assemblée, Pauline Niva, qui expliquait que l’ancien roi était un “ivrogne”. Le Tavini Huiraatira a fait du fa’atura un élément clé de sa campagne, commence-t-elle par rappeler. Pourtant, j’ai entendu les mots de la représentante à l’assemblée de la Polynésie, Pauline Niva. Je l’ai entendue parler de Pomare V et lui manquer de respect. Je l’ai entendue le qualifier “d’ivrogne”, avec un ton de mépris qui m’a révolté. Et depuis, une question me hante : qui est-elle pour juger ainsi mon tupuna ? Qui est-elle pour juger ainsi un ari’i ? À l’époque de nos ari'i, une telle offense aurait été impensable et sévèrement sanctionnée. Elle aurait payé de sa vie cet affront que personne jusqu’à présent ne s’était publiquement permis. Pomare V n’était pas un roi parfait – aucun souverain, aucun chef, aucun être humain ne l’est. Ceux qui le jugent aujourd’hui sont-ils eux-mêmes exempts de reproches, eux qui ont été élus avec un programme basé sur le “Fa’atura”? Pomare V : le dernier ari’i de Tahiti Le 29 juin 1880 marque en effet un tournant capital dans l’histoire de Tahiti : le roi Pomare V signe l’acte de cession de ses États à la France, mettant fin à la monarchie tahitienne instaurée en 1815 par son grand-père, Pomare II. Ce geste est souvent présenté aujourd’hui comme l’aboutissement inéluctable de la domination coloniale. Pourtant, l’examen des faits, les correspondances diplomatiques, les relations familiales et les tensions internes racontent une histoire bien plus complexe : celle d’un roi tiraillé entre loyauté dynastique, manœuvres étrangères et drames personnels. Non, madame Pauline Niva ! Pomare V n’a pas “abandonné” Tahiti pour quelques bouteilles de rhum et une rente. (...) Héritier d’un projet d’unification Le règne de Pomare V s’inscrit dans une dynamique politique initiée dès les débuts du XIXe siècle : l’unification des chefferies tahitiennes. Soutenu par les missionnaires protestants de la London Missionary Society Pomare II chercha à stabiliser les conflits entre clans, notamment entre la famille royale des Pomare et les puissants chefs Teva. (...) C’est dans ce contexte que Pomare II donne une sépulture digne à ‘Opuhara tué lors de la bataille de Fe’i-Pi et adopte Ariitaimai, petite-fille de Tati, grand chef des Teva. Elle devint la sœur adoptive de la future souveraine et l’une des femmes les plus influentes de son époque, au croisement du pouvoir local et des intérêts étrangers, mariée à Alexander Salmon, un commerçant d’origine juive-anglaise et secrétaire de la Reine Pomare IV. Mariage et échec politique Pomare IV souhaitait marier un de ses fils – Ariiaue, Teratāne ou Teriitapunui – à une des filles d’Ariitaimai pour sceller l’unification des chefferies de Tahiti. Alexander Salmon s’y opposa, jugeant les Pomare indignes de ses filles. Ce n’est qu’après la mort de Salmon, en 1875, que le mariage entre le prince Ariiaue (futur Pomare V) et Marautaaroa Salmon, fille d’Ariitaimai, fut arrangé entre les deux mères, sur fond de stratégie dynastique. Cette union symbolisait l’aboutissement du projet d’unification. (...) Mais ce mariage fut un échec. Ariiaue s’était éprit de sa belle-sœur Isabelle Shaw, veuve de son frère Tuavira, et négligea Marau, avec laquelle il n’eut aucun enfant. (...) Cette rupture, loin d’être seulement intime, fragilisa l’alliance politique entre Pomare et Teva. À la mort de sa mère, la grande Ari’i Pomare Vahine en 1877, Ariiaue lui succéda sous le nom de Pomare V, sans y être préparé. Les tensions entre puissances internationales étaient alors vives : l’Angleterre et l’Allemagne cherchaient plus que jamais à s’implanter dans le Pacifique, tandis que certaines branches de la famille Salmon soutenaient le protectorat anglais ou allemand. Dans ce jeu d’influences, la France voulait transformer le protectorat en annexion pleine et entière. Mais Pomare V, refusa dans un premier temps. Il se méfiait des ambitions étrangères autant que de celles de sa propre belle-famille. En 1879, un événement inattendu bouleversa la situation : Marautaaroa donna naissance à une fille, Teriinui-o-Tahiti, dont le père était un officier de la Marine française, d’Oncieu de la Bathie. Nous, descendants de Pomare, nous le savons tous. Pomare V, incapable de procréer (fait médicalement établi par des témoins contemporains), refusa de reconnaître l’enfant. Le nom donné à la fillette – Teriinui-o-Tahiti, “La grande princesse de Tahiti” – n’était pas neutre : il s’agissait d’une déclaration de succession. Marau, en bonne stratège, voulait faire de sa fille la future reine, et régenter le royaume en attendant. Pour Pomare V, l’idée que le trône s’offre à une enfant illégitime, issue du clan rival, et surtout que son “épouse” puisse être la Régente était insupportable. Il déclara, selon le gouverneur Chessé, que pour lui “la Reine n’existe pas”. Sa décision était prise : plutôt que de voir sa monarchie capturée de l’intérieur, il choisit de l’éteindre. (...) L’annexion : une décision, pas une capitulation Entre avril et juin 1880, des négociations intenses eurent lieu entre Pomare V et le gouverneur Chessé. Le roi insista pour consulter les chefs de district avant toute signature. Le 29 juin 1880, neuf chefs et onze notables se réunirent à Papeete, dans le Palais du Roi. Tous donnèrent leur assentiment. Le premier à signer fut Maheanuu a Ma’i, chef de Faaa et... oncle de Marau. L’ironie de l’histoire n’échappa à personne. Ce jour-là, aucun combat ne fut livré, aucun Tahitien ne mourut. L’annexion se fit dans la légalité, par choix, dans une logique de clôture politique voulue par un roi désabusé. Le geste de Pomare V fut, en somme, un refus de l’humiliation dynastique, plus qu’une soumission à la France. Il aura fallu la décision de célébrer le statut d’autonomie, pour que certains considèrent le 29 juin comme un “jour de deuil”, 104 après. Il ne l’avait jamais été auparavant. Ce fut donc par pure opportunité politique. Mais il est surtout historiquement faux de le considérer comme un jour de conquête violente. (...). Réduire Pomare V à un roi incompétent ou à un “ivrogne” sans épaisseur historique est un manque évident de connaissance. Et quand on se prétend “mā’ohi”, mépriser autant nos Tupuna est une insulte à l’intelligence politique de nos anciens. Ce type de discours, souvent véhiculé dans un prisme idéologique particulier relève d’un néo-colonialisme intellectuel : il consiste à retirer aux peuples autochtones toute capacité d’agir, de choisir, de penser stratégiquement. Quelle tristesse ! Non, Madame Niva, Pomare V n’a pas été un pion. Non, Madame Niva. Pomare V n’était pas un “ivrogne”. Il fut un souverain, témoin d’un monde qui s’écroulait, et il a fait ce que font les dirigeants depuis toujours : il a décidé, il a tranché, seul, avec lucidité, quitte à disparaître avec sa couronne. Prendre une telle décision relève du courage politique. Courage politique que votre majorité n’a toujours pas eu pour notre population, sauf pour s’attaquer aux symboles ou augmenter les indemnités de vos élus ou vous attribuer toujours plus de privilèges. Yvannah Pomare Tixier Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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Pomare V n’était pas un roi parfait – aucun souverain, aucun chef, aucun être humain ne l’est. Ceux qui le jugent aujourd’hui sont-ils eux-mêmes exempts de reproches, eux qui ont été élus avec un programme basé sur le “Fa’atura” ? Pomare V : le dernier ari’i de Tahiti Le 29 juin 1880 marque en effet un tournant capital dans l’histoire de Tahiti : le roi Pomare V signe l’acte de cession de ses États à la France, mettant fin à la monarchie tahitienne instaurée en 1815 par son grand-père, Pomare II. Ce geste est souvent présenté aujourd’hui comme l’aboutissement inéluctable de la domination coloniale. Pourtant, l’examen des faits, les correspondances diplomatiques, les relations familiales et les tensions internes racontent une histoire bien plus complexe : celle d’un roi tiraillé entre loyauté dynastique, manœuvres étrangères et drames personnels. Non, madame Pauline Niva ! Pomare V n’a pas “abandonné” Tahiti pour quelques bouteilles de rhum et une rente. (...) 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Les tensions entre puissances internationales étaient alors vives : l’Angleterre et l’Allemagne cherchaient plus que jamais à s’implanter dans le Pacifique, tandis que certaines branches de la famille Salmon soutenaient le protectorat anglais ou allemand. Dans ce jeu d’influences, la France voulait transformer le protectorat en annexion pleine et entière. Mais Pomare V, refusa dans un premier temps. Il se méfiait des ambitions étrangères autant que de celles de sa propre belle-famille. En 1879, un événement inattendu bouleversa la situation : Marautaaroa donna naissance à une fille, Teriinui-o-Tahiti, dont le père était un officier de la Marine française, d’Oncieu de la Bathie. Nous, descendants de Pomare, nous le savons tous. Pomare V, incapable de procréer (fait médicalement établi par des témoins contemporains), refusa de reconnaître l’enfant. 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      • "description": "Tahiti, le 12 mai 2025 - Un homme a été jugé en comparution immédiate ce lundi pour agression sexuelle commise en présence d’un mineur. Il a glissé sa main entre les jambes d’une docteure qui auscultait sa fille. Il a été condamné à 9 mois de prison dont 6 avec sursis probatoire. Les faits ont lieu le 29 mars. Un homme s’est rendu chez une femme médecin sur la côte ouest de Tahiti avec sa fille de 5 ans, souffrante. Pendant l’auscultation, alors que la docteure était penchée sur sa fille installée sur la table, le père a mis sa main entre les jambes de la professionnelle de santé. En garde à vue, le prévenu a expliqué : “Elle ne doit pas faire ce genre de pause. Elle doit bien se tenir. Elle était à moitié à cheval. Il ne fallait pas se mettre comme ça. Elle faisait le grand écart. Normalement on doit bien se tenir devant le client.” Des déclarations inquiétantes Et la présidente de commenter : “Imaginer que la docteure ait fait des pauses pour vous inviter à toucher son entrejambe, c’est curieux...”, a-t-elle observé à l’adresse du prévenu. “Ce sont des déclarations inquiétantes tout de même car vous n’interprétez pas correctement un certain nombre de choses !” À la barre, le prévenu a justifié : “Je n’avais l’intention de commencer. J’étais sous l’emprise du paka.” Avec le temps, il a dit avoir reconsidéré les faits : “Je m’excuse. Mais si je n’avais pas consommé de drogue, je n’aurais pas fait ça. Je n’avais pas à faire ça”, a-t-il reconnu à la barre alors qu’il est actuellement maintenu en détention provisoire. Pour le procureur, “certes l’homme est un animal traversé par des pulsions sexuelles”, mais “pour faire société, chacun doit gérer ses pulsions”. Le comportement du prévenu, selon lui, est repréhensible, et “grave” car “il est attentatoire à l’intimité et à la psyché de la victime”. Il a requis 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois de sursis probatoire pendant 2 ans avec maintien en détention, une obligation de soin, de travail. “Il faut marquer le coup” Dans sa plaidoirie, l’avocat du prévenu s’est appuyé sur l’une des citations de son client lorsqu’il a reconnu : “Je suis trop con d’avoir fait ça”. Pour le défenseur, “il a donc compris que ce qu’il avait fait était débile”. En effet, “c’est débile d’avoir pu penser que le médecin prenait une pause pour l’exciter ; il faut être con”. Mais, selon lui, “il faut parier sur l’avenir, la trajectoire est positive”. Le prévenu aurait réussi à arrêter la consommation d’alcool ; “il pourra cesser la consommation de stupéfiants s’il le veut”. L’avocat a rappelé que le prévenu s’occupait beaucoup de sa fille et qu’il avait une promesse d’embauche en CDI dans l’entreprise qui l’emploie actuellement en contrat à durée déterminée. “Je comprends les réquisitions, mais il faut marquer le coup. La détention remettra en cause la stabilité familiale et professionnelle.” Elle ne ferait, pour l’avocat, que “précariser [son] client” et il “ne pense pas que cela apportera beaucoup à la société”. Il a plaidé pour un simple sursis probatoire. Après en avoir délibéré le tribunal a condamné le père de famille à 9 mois de prison dont 6 avec sursis probatoire et obligation de soin. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Nouméa, France | AFP | mardi 12/05/2025 - Un an après les émeutes, la colère n'est pas retombée dans les quartiers populaires de Nouméa. Ici, on parle encore de \"révolution\", de \"ras-le-bol\" et de survie. Mais pour beaucoup, l'urgence est désormais de \"tenir\" dans la précarité. Les étals du marché s'alignent parfois à même le sol dans le parc du quartier de Rivière-Salée. Jacqueline, la quarantaine, ajuste ses bocaux de confiture et ses plats fait maison. \"Je viens me faire une petite pièce\", souffle cette mère de famille, sans emploi depuis février: \"Il faut bien\". Les émeutes de mai 2024, qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d'euros de dégâts, ont laissé des cicatrices visibles dans ce quartier multiculturel, l'un des plus grands de Nouméa. \"Il ne reste plus grand-chose. La médiathèque, brûlée. Le pôle de la mairie, brûlé et fermé. L'annexe CAFAT (la sécurité sociale locale, ndlr) pareil, brûlée et fermée. Le collège, fermé. Le seul supermarché qui proposait des prix réduits: fermé\", égrène Francis Maluia, à la tête de l'association Solidarité RS, qui aide les habitants du quartier. Sur sa liste de familles à aider dans le quartier, M. Maluia a 600 noms. \"Mais on sait qu'on en loupe\", reconnait-il. Chaque semaine, pour sa distribution d'aide alimentaire effectuée dans sa propre cour, \"on voit cinq ou six nouvelles familles\". Dans ce décor de friches et de vitrines calcinées, commun à plusieurs quartiers populaires de Nouméa, les solidarités se sont réorganisées. Solidarité RS, créée dans la foulée des émeutes, n'est pas isolée. Chaque quartier semble avoir monté son association, comme s'il fallait recréer du lien social. - \"Les oubliés\" - À Kaméré, dans le nord de Nouméa, Jacques et JB, la vingtaine tous les deux, font griller les brochettes qu'ils vendent en marge d'un petit événement de quartier. Vêtus de tee-shirts défraîchis, ils sont venus de leur quartier de PK4 pour \"soutenir\" les organisateurs, une association locale. \"Cette mouvance, cette solidarité s'est créée partout. Ca s'est structuré dans les quartiers à partir de juin dernier. Sans ça, on serait déjà tombés\", lance JB avec douceur. Un sourire aux lèvres, il ne cache pas qu'il était sur les barrages de la Vallée-du-Tir, un autre quartier de Nouméa, le 13 mai 2024. \"Pour moi, c'était pas des émeutes, c'était la révolution\", lance-t-il. Pour Jacques, plus âgé, les émeutes ont donné la parole aux \"oubliés, les sans-classe\". Un sursaut avant de retomber dans l'oubli, reprend celui qui n'a \"plus confiance\" dans les politiciens de tous bords. \"Ils n'ont rien fait pour nous et ils ne nous représentent plus\". Quand on lui demande si les émeutes ont rapproché la Nouvelle-Calédonie de l'indépendance, il secoue la tête: \"Non, le 13 mai, c'était le ras-le-bol. Mais après, les gens se sont débrouillés. Ils se sont serré les coudes\". - \"Nécessaire\" - À la Vallée-du-Tir, un des quartiers les plus marqués par les émeutes, Marion Leclerc, 27 ans, s'affaire dans le local de l'Union des groupements de parents d'élèves (UGPE). Fines tresses et tatouage discret dans le cou, elle a rejoint l'association trois jours après les premières flammes. \"C'est ça qui me fait me lever le matin\", glisse-t-elle. Elle n'a pas oublié la nuit du 13 mai. \"On était là avec nos drapeaux, on chantait, c'était joyeux. Et puis d'un coup, c'est parti\", se souvient-elle, évoquant des magasins saccagés, l'intervention des forces de l'ordre alors que le vote sur la définition du corps électoral, déclencheur des émeutes, était toujours en cours à l'Assemblée nationale. Rentrée chez elle pour éviter les risques, elle rejoignait dès le lendemain le pôle médical du comité de lutte du quartier. Sans \"cautionner\" les violences, elle estime un an plus tard que c'était \"nécessaire, dans le sens où la jeunesse a enfin réussi à se faire entendre\". Face aux critiques sur les destructions et la crise économique qu'elles ont provoquée, Marion balaye l'argument. \"Ces difficultés, ça existe depuis des années. Les gens viennent seulement d'ouvrir les yeux\", lâche la jeune femme sans emploi malgré son BTS hôtellerie-restauration. Et demain ? Elle hésite, puis tranche: \"J'imagine une Kanaky (nom donné par les indépendantistes kanak à la Nouvelle-Calédonie, NDLR) indépendante, forcément indépendante. Mais le truc que j'aimerais avant tout, c'est d'avoir la paix\". Elle soupire, lasse des querelles sans fin: \"C'est lourd en fait\". Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Nouméa, France | AFP | lundi 12/05/2025 - Un accord-cadre fixant une trajectoire de réformes sociales, fiscales et économiques a été signé lundi matin en Nouvelle-Calédonie, territoire ultramarin qui traverse une crise sans précédent, à l’issue de la conférence sociale et fiscale tenue fin avril. Tous les partenaires sociaux étaient présents, à l’exception de deux syndicats représentatifs, FO et la Fédé, qui ont refusé de signer. La Nouvelle-Calédonie traverse une crise économique et sociale sans précédent, aggravée par la crise insurrectionnelle de mai 2024. C’est dans ce contexte qu’est née la volonté d’un accord sur les grandes orientations à venir. L'accord signé doit permettre un rééquilibrage des comptes sociaux à cinq ans, tout en soutenant le pouvoir d’achat, l’emploi et la compétitivité. Il prévoit notamment un basculement des cotisations sociales vers une fiscalité à assiette large, une réforme de la taxe générale à la consommation, la fusion de la contribution calédonienne de solidarité avec l’impôt sur le revenu et un allègement de l’impôt sur les sociétés. Sur le plan social, l’accord évoque l’élargissement de l’intéressement, la défiscalisation de certaines primes et des mesures sur le transport et les prix. Il prévoit aussi un renforcement de l’alternance, de l’insertion et la création d’une plateforme numérique de l’emploi. \"Il est important de démarrer les travaux au plus vite, pas pour l’État mais pour la Nouvelle-Calédonie\", a déclaré Alcide Ponga, président du gouvernement. Christopher Gyges, le membre du gouvernement chargé de l’économie et de la fiscalité a salué le \"courage\" des syndicats d’être autour de la table, \"malgré des opinions divergeantes\", avec l’ambition de faire que le territoire \"avance à nouveau\". Les syndicats signataires ont salué une étape importante, tout en réservant leur position sur chacune des mesures, qui doivent faire l’objet de débats sur la base d’études en cours ou à venir. \"On n’est pas d’accord sur tout, mais on a le devoir d’offrir des perspectives\", a résumé Alexis Falematagia, secrétaire général adjoint de l’Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie (Usoenc). Tony Dupré, vice-président de la Cogetra, s’est dit inquiet de la situation politique \"compliquée\" par les élections provinciales à venir, espérant qu’elles ne \"biaiseront pas les travaux\" des partenaires sociaux. Selon la Fédé, qui a refusé de signer le document, ces mesures sont \"socialement inacceptables\" car elles \"visent à augmenter le coût de la vie et à taxer les plus démunis, tout en favorisant le patronat\", en échange d’une \"promesse hypothétique de relance de l’emploi\". Le gouvernement a fait savoir que les textes des premières mesures devraient être présentés dans une quinzaine de jours. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Tahiti, le 12 mai 2025 - Aux assises, un grand-père est actuellement accusé de viol et d'agression sexuelle envers sa petite-fille et deux de ses petites-nièces. Mineures et âgées de moins de 10 ans au moment des faits, les victimes ont mis plusieurs années avant de se faire entendre de leurs proches. Déjà condamné pour des faits similaires par le passé, l'accusé encourt la réclusion à perpétuité. Ce lundi, un homme comparaissait devant la cour d'assises pour avoir violé et agressé sexuellement sa propre petite-fille, ainsi que deux de ses petites-nièces, sur une période estimée de 2016 à 2021. Toutes mineures et âgées de moins de 10 ans au moment des faits, les victimes ont vu leur cauchemar se terminer au moment où l'une des deux nièces, Eva (nom d'emprunt), s'est décidée à se confier à sa tante, qui s'est à son tour empressée de porter plainte auprès de la DTPN en décembre 2021. Et si une enquête a vite été ouverte, celle-ci s'est très vite confrontée à de nombreux obstacles. En effet, impossible pour les enquêteurs de savoir avec exactitude la période et la récurrence de ces pratiques incestueuses. Les filles étant trop jeunes, restreintes par la honte, et n'ayant pas la pleine conscience de la gravité des actes qu'elles ont subis. Néanmoins, entendue par la police, Eva a raconté avoir subi avec sa cousine, Diane (nom d'emprunt) – la petite fille de l'agresseur – des attouchements. Des gestes déplacés qui n'ont malheureusement pas trouvé de limites chez le grand-père. Selon Eva, ce dernier aurait déjà mis son sexe dans celui de sa cousine et l'aurait forcé à regarder. Choquée, la jeune fille a bien tenté de se couvrir les yeux mais en vain : l'homme lui ayant bien fait comprendre qu'elle se ferait taper si elle ne consentait pas à lui obéir. Une perversion sans borne qui a même conduit l'agresseur a inviter son petit-fils, frère de Diane, à participer à ces pratiques immorales. Une invitation déclinée par le jeune garçon : “Je ne vais pas faire ça, c'est ma sœur.” Au sein de la famille, si des doutes étaient effectivement de mise, personne n'avait de preuves concrètes pour oser dénoncer l'individu et ses pratiques. Du moins, jusqu'au jour où sa fille, la mère de Diane, est tombée nez à nez avec son père, nu, au-dessus de Eva et sur le point de commettre une nouvelle fois le pire. Une énième récidive, avortée cette fois-ci, qui aurait dû faire grand bruit et permettre d'exposer l'homme et sa folie au grand jour. Mais rien. Son épouse, grand-mère de la victime, a exigé de sa fille qu'elle se taise. Et si les victimes ont bien tenté une ou deux fois de se faire entendre du reste de la famille, cette dernière n'a pas voulu prêter davantage d'attention aux élucubrations de petites-filles de moins de 10 ans. Un récit balayé d'un revers de main alors que celui-ci faisait état de pénétrations buccales, vaginales et anales douloureuses. Interrogée à la barre ce lundi, l'épouse de l'agresseur et grand-mère de la victime assure regretter son silence face aux actes de son mari, mais estime avoir fait ce qu'il fallait : “Je ne pouvais pas faire autrement. J'aime mon mari. Je me suis mariée devant Dieu”, a-t-elle tenté de justifier avant de poursuivre : “Et puis je n'ai rien vu donc...” Un argumentaire léger qui n'a évidemment pas suffit au président de la cour d'assises qui s'est permis de conclure : “Entre votre petite-fille et votre mari, vous avez choisi votre mari.” Un choix encore marqué aujourd'hui. “Par moment, des mauvais esprits prennent possession de notre corps”, s'est-elle aventurée à expliquer pour défendre les actes de son mari avant d'avouer : “Je n'ai pas de solutions. Je veux qu'il change, c'est tout. J'aime mes petits-enfants et j'aime mon mari.” De son côté, l'accusé reconnaît les agressions sexuelles mais pas les viols : “Il n'a jamais été question de viols”, a-t-il affirmé à la barre. “Des agressions sexuelles oui ; mais pas des viols. Je n'ai jamais dit ça. Ça s'est arrêté à des va-et-vient dans la bouche, c'est tout.” Une déclaration bien loin des récits des différentes victimes lors de l'enquête, mais que l'expertise gynécologique ne peut infirmer. En effet, les tests menés sur Diane ne révèlent aucune trace apparente de viol. Un constat que le gynécologue obstétricien mandaté pour l'occasion a toutefois nuancé : “Les tests ayant eu lieu relativement longtemps après les faits supposés, les membranes ont largement eu le temps de cicatriser et de ne laisser aucune trace.” L'hymen de la victime ayant une forme très particulière, l'expert n'a pas exclu la possibilité d'une pénétration. Et puisque le doute était de mise, l'accusé en a profité pour marteler sa nouvelle version des faits : “Je les ai juste embrassées sur la bouche, les seins et le sexe. Ça s'est passé trois ou quatre fois, pas plus. Ça n'a pas duré une année ou je ne sais quoi.” Des déclarations qui, une nouvelle fois, vont à l'encontre des témoignages recueillis durant l'enquête. Également invités à intervenir lors de l'audience, les différents spécialistes, psychologue et psychiatre, ont peiné à se faire comprendre du tribunal et ses jurés. Entre une dangerosité psychiatrique nulle mais une dangerosité criminologique avérée, et une sexualité qualifiée de “normale” [hétéro strict, NDLR] mais nuancée d'un trouble pédophile, difficile pour les membres du tribunal de s'y retrouver. Néanmoins, tous ont relevé une absence flagrante d'empathie, de remords, et de remise en question chez l'accusé. “Il regrette les faits uniquement lorsqu'on lui demande s’il regrette, ce qui traduit un manque évident d'empathie et une incapacité à se mettre à la place des victimes”, a expliqué le psychologue. Le procès se poursuit et doit se finir mardi. Déjà condamné pour des faits similaires, l'accusé encourt la réclusion à perpétuité pour récidive. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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Et si une enquête a vite été ouverte, celle-ci s'est très vite confrontée à de nombreux obstacles. En effet, impossible pour les enquêteurs de savoir avec exactitude la période et la récurrence de ces pratiques incestueuses. Les filles étant trop jeunes, restreintes par la honte, et n'ayant pas la pleine conscience de la gravité des actes qu'elles ont subis. Néanmoins, entendue par la police, Eva a raconté avoir subi avec sa cousine, Diane (nom d'emprunt) – la petite fille de l'agresseur – des attouchements. Des gestes déplacés qui n'ont malheureusement pas trouvé de limites chez le grand-père. Selon Eva, ce dernier aurait déjà mis son sexe dans celui de sa cousine et l'aurait forcé à regarder. Choquée, la jeune fille a bien tenté de se couvrir les yeux mais en vain : l'homme lui ayant bien fait comprendre qu'elle se ferait taper si elle ne consentait pas à lui obéir. Une perversion sans borne qui a même conduit l'agresseur a inviter son petit-fils, frère de Diane, à participer à ces pratiques immorales. Une invitation déclinée par le jeune garçon : “Je ne vais pas faire ça, c'est ma sœur.” Au sein de la famille, si des doutes étaient effectivement de mise, personne n'avait de preuves concrètes pour oser dénoncer l'individu et ses pratiques. Du moins, jusqu'au jour où sa fille, la mère de Diane, est tombée nez à nez avec son père, nu, au-dessus de Eva et sur le point de commettre une nouvelle fois le pire. Une énième récidive, avortée cette fois-ci, qui aurait dû faire grand bruit et permettre d'exposer l'homme et sa folie au grand jour. Mais rien. Son épouse, grand-mère de la victime, a exigé de sa fille qu'elle se taise. Et si les victimes ont bien tenté une ou deux fois de se faire entendre du reste de la famille, cette dernière n'a pas voulu prêter davantage d'attention aux élucubrations de petites-filles de moins de 10 ans. Un récit balayé d'un revers de main alors que celui-ci faisait état de pénétrations buccales, vaginales et anales douloureuses. Interrogée à la barre ce lundi, l'épouse de l'agresseur et grand-mère de la victime assure regretter son silence face aux actes de son mari, mais estime avoir fait ce qu'il fallait : “ Je ne pouvais pas faire autrement. J'aime mon mari. Je me suis mariée devant Dieu”, a-t-elle tenté de justifier avant de poursuivre : “Et puis je n'ai rien vu donc...” Un argumentaire léger qui n'a évidemment pas suffit au président de la cour d'assises qui s'est permis de conclure : “Entre votre petite-fille et votre mari, vous avez choisi votre mari.” Un choix encore marqué aujourd'hui. “Par moment, des mauvais esprits prennent possession de notre corps”, s'est-elle aventurée à expliquer pour défendre les actes de son mari avant d'avouer : “Je n'ai pas de solutions. Je veux qu'il change, c'est tout. 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Une belle réussite qui prouve l’envie de chacun de voir progresser le football en Océanie. “C’est très enthousiasmant d’avoir eu autant de retours de la part des clubs. On ne s’y attendait pas forcément, mais cela prouve l’intérêt de tous pour l’avenir de notre sport. Tout le monde se sent investi dans son développement”, explique Stuart Larman, directeur de la ligue professionnelle de l’OFC. Mais cette ligue ne pourra comporter que huit équipes, du moins pour la première saison. Il a donc fallu étudier tous les dossiers pour voir lesquels étaient les plus complets, les plus viables, afin de procéder à une sélection. Le verdict est tombé en fin de semaine, et le projet Tahiti United continue l’aventure. “On est très fiers de cette annonce. C’est un investissement colossal au quotidien depuis plusieurs mois, et c’est une vraie satisfaction pour toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet. Il nous maque la délivrance de la licence pour les clubs professionnels. Elle se déroule en trois étapes nous en avons franchi deux. Il nous reste la dernière pour obtenir le ticket d’entrée. Nous serons fixés le 28 juillet”, confie Samuel Garcia, la locomotive de Tahiti United, qui insiste surtout pour remercier “un groupe uni qui travaille sans relâche pour que Tahiti soit représenté dans cette ligue”. Car ce n’est pas simplement le club de Vénus qui se lance dans l’aventure, mais le football de tout un pays, comme le souligne le président de la Fédération tahitienne de football, Thierru Ariiotima : “Je suis content de voir que nous avançons vers une intégration dans cette ligue professionnelle. Il est important pour notre football d’y être représenté. Il faut que nos joueurs puissent s’entraîner comme des professionnels et qu’ils touchent du doigt le haut niveau.” Un partenariat en cours avec Auckland United FC Un haut niveau représenté par la Nouvelle-Zélande, qui, depuis quelques années, est en pleine mutation dans ses structures et connaît une augmentation du nombre de ses licenciés. Sous l’impulsion de Samuel Garcia, le groupe de travail de Tahiti United s’est récemment rapproché de l’Auckland United FC. Le club est également candidat à l’intégration dans la nouvelle compétition océanienne. “J’ai des contacts avec le club d’Auckland. Nous nous sommes rapprochés d’eux pour essayer de travailler ensemble. C’est un football très prometteur, avec une vision très intéressante du développement du football”, constate Samuel Garcia. Avec la présence des filles du club pour la Ligue des champions féminine, Jo Dawkins, responsable de la performance au sein du club d’Auckland, a accepté l’invitation des membres de Tahiti United pour évoquer un partenariat important pour l’avenir : “C’est très important d’être là aujourd’hui pour commencer à travailler ensemble. Il y a énormément de potentiel dans le Pacifique, et il est essentiel que nous nous connections pour développer ensemble le futur du football en Océanie, tant chez les garçons que chez les filles.” Avec un partenariat sportif en cours de mise en place, les futurs joueurs de Tahiti United bénéficieraient déjà d’un accueil plus que professionnel lors de leurs séjours en Nouvelle-Zélande pour la compétition ou sa préparation : “Le but est de créer un lien fort entre nous. Auckland United FC est prêt à nous accueillir dans ses structures afin que nous ayons un maximum de confort pendant nos déplacements pour la compétition ou la préparation. Par la suite, nous travaillerons sur l’aspect sportif et sur la possibilité d’envoyer nos jeunes talents en stage là-bas pour les faire progresser. Nous sommes sûrs qu’il y a plein de choses à faire ensemble pour nos futures générations”, conclut Samuel Garcia. Un projet qui ne s’arrête pas aux limites de la ligue professionnelle de l’OFC et qui dépasse la simple compétition : formation, développement, échanges de compétences, partage des cultures... Tahiti United sera sans doute aussi le fer de lance du sport professionnel en Polynésie. Une belle aventure qui ne pourra que tirer le sport vers le haut. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Tahiti, le 12 mai 2025 – Inaugurée au début du mois, la pépinière du PK 36,800 accueille une dizaine d’horticulteurs de la fédération Tiare Rau no Papara, ravis de pouvoir “enfin” exposer le fruit de leur travail dans un lieu dédié. “Les pépiniéristes de Tevaritia”, ce sont plusieurs centaines de variétés de plantes ornementales, de fleurs et d’arbres fruitiers. Situé au PK 36,800, l’espace aménagé par la Direction des affaires foncières (DAF) a été inauguré le vendredi 2 mai en présence du ministre du Foncier et du Logement, Oraihoomana Teururai, du ministre de l’Agriculture, Taivini Teai, de la représentante à l’assemblée Béatrice Le Gayic et des membres de la fédération Tiare Rau no Papara. Cette vitrine à ciel ouvert marque une avancée majeure pour l’association fondée en 1974 par Tuianu Le Gayic. “Enfin, on a trouvé un terrain pour Tiare Rau !”, se réjouit Béthina Naehu, en tant que présidente. “On le loue à la DAF pendant neuf ans et le prix n’est pas excessif. Tous les exposants sont contents. On est vraiment bien situés avec un accès à la mer juste à côté, où d’autres aménagements sont prévus pour le public”, poursuit l’enseignante à la retraite “passionnée par les plantes depuis 40 ans”. “C'est très appréciable pour les horticulteurs qui n'ont pas beaucoup de place chez eux”, confirme la vice-présidente, Lisa Teriinohorai. “On peut produire et vendre sur place. Depuis qu'on est là, on est tous très motivés. On vient travailler avec plaisir !” Premières ventes Sécurisé, le site de 3.000 m2 accueille 11 producteurs, qui ont déjà pris leurs marques. “C’est idéal ! Avant, on exposait à un fare ‘āmuira’a trois fois par an en février, mai et octobre. C'était beaucoup de travail d'installation et de désinstallation pour deux semaines d'exposition seulement... Aujourd'hui, plus besoin de se déplacer. Et il y a du passage : la première semaine, on a bien vendu”, indiquent Miri et Alain Cadousteau, parés pour la fête des mères. Âgés d’une trentaine d’années, Mahinetea Hoata et son compagnon, Teahui Shan, font partie des plus jeunes de l’équipe. Ils sont ravis d’avoir pu bénéficier de cette opportunité pour développer leur activité. “Mon mari est dans l’horticulture depuis ses 16 ans avec ses parents et je me suis lancée avec lui il y a cinq ans. Ça se passe très bien ! Le fait d’être en bord de route avec un grand parking, ça nous arrange, parce que chez nous, ce n’est pas très accessible pour les clients. Ça ne nous empêche pas de continuer à participer aux grandes expositions : on sera bientôt aux Floralies”, confie l’horticultrice, entre deux conseils à une cliente. La pépinière “Te peho o te mau Tiare Rau” est ouverte du lundi au samedi, de 6 heures à 17 heures. Des animations sont en réflexion pour faire vivre ce lieu. Mi-juin, d’autres horticulteurs de la commune – qui exposaient auparavant à Punaauia – devraient rejoindre la parcelle voisine. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
      • "content": "Tahiti, le 12 mai 2025 – Inaugurée au début du mois, la pépinière du PK 36,800 accueille une dizaine d’horticulteurs de la fédération Tiare Rau no Papara, ravis de pouvoir “enfin” exposer le fruit de leur travail dans un lieu dédié. “Les pépiniéristes de Tevaritia” , ce sont plusieurs centaines de variétés de plantes ornementales, de fleurs et d’arbres fruitiers. Situé au PK 36,800, l’espace aménagé par la Direction des affaires foncières (DAF) a été inauguré le vendredi 2 mai en présence du ministre du Foncier et du Logement, Oraihoomana Teururai, du ministre de l’Agriculture, Taivini Teai, de la représentante à l’assemblée Béatrice Le Gayic et des membres de la fédération Tiare Rau no Papara. Cette vitrine à ciel ouvert marque une avancée majeure pour l’association fondée en 1974 par Tuianu Le Gayic. “Enfin, on a trouvé un terrain pour Tiare Rau !” , se réjouit Béthina Naehu, en tant que présidente. “On le loue à la DAF pendant neuf ans et le prix n’est pas excessif. Tous les exposants sont contents. On est vraiment bien situés avec un accès à la mer juste à côté, où d’autres aménagements sont prévus pour le public” , poursuit l’enseignante à la retraite “passionnée par les plantes depuis 40 ans” . “C'est très appréciable pour les horticulteurs qui n'ont pas beaucoup de place chez eux” , confirme la vice-présidente, Lisa Teriinohorai. “On peut produire et vendre sur place. Depuis qu'on est là, on est tous très motivés. On vient travailler avec plaisir !” Sécurisé, le site de 3.000 m 2 accueille 11 producteurs, qui ont déjà pris leurs marques. “C’est idéal ! Avant, on exposait à un fare ‘āmuira’a trois fois par an en février, mai et octobre. C'était beaucoup de travail d'installation et de désinstallation pour deux semaines d'exposition seulement... Aujourd'hui, plus besoin de se déplacer. Et il y a du passage : la première semaine, on a bien vendu” , indiquent Miri et Alain Cadousteau, parés pour la fête des mères. Âgés d’une trentaine d’années, Mahinetea Hoata et son compagnon, Teahui Shan, font partie des plus jeunes de l’équipe. Ils sont ravis d’avoir pu bénéficier de cette opportunité pour développer leur activité. “Mon mari est dans l’horticulture depuis ses 16 ans avec ses parents et je me suis lancée avec lui il y a cinq ans. Ça se passe très bien ! Le fait d’être en bord de route avec un grand parking, ça nous arrange, parce que chez nous, ce n’est pas très accessible pour les clients. Ça ne nous empêche pas de continuer à participer aux grandes expositions : on sera bientôt aux Floralies” , confie l’horticultrice, entre deux conseils à une cliente. La pépinière “Te peho o te mau Tiare Rau” est ouverte du lundi au samedi, de 6 heures à 17 heures. Des animations sont en réflexion pour faire vivre ce lieu. Mi-juin, d’autres horticulteurs de la commune – qui exposaient auparavant à Punaauia – devraient rejoindre la parcelle voisine.",
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        • "Stéphanie Delorme"
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      • "description": "Tahiti, le 12 mai 2025 – Selon une étude menée par le spécialiste du comportement des requins Éric Clua, directeur de recherche au Criobe, les réseaux sociaux alimentés par les influenceurs ont leur part de responsabilité dans la hausse constatée des attaques de requins. Des morsures défensives face à des comportements intrusifs de la part de touristes qui n'hésitent pas à s'approcher ou à toucher des requins pour avoir le selfie parfait. Faire le buzz à tout prix. Quitte à y laisser parfois une partie de son anatomie. Les selfies sont aujourd'hui cinq fois plus mortels que les attaques de requins. Et pourtant, de plus en plus d'influenceurs et de touristes adoptent des comportements dangereux, pour ne pas dire stupides, en n'hésitant pas à interagir avec les requins en les touchant pour les caresser, leur attraper le nez ou s'accrocher à leur aileron. Il y a quelques mois dans les Caraïbes, une touriste s'est ainsi fait mordre les deux mains alors qu'elle tentait de prendre une photo avec un requin taureau. Sur les réseaux sociaux, les photos ou vidéos se multiplient ce qui inquiète les scientifiques qui ont constaté une augmentation récente des attaques de requins. D'ailleurs, on ne peut pas vraiment parler d'“attaques” dans le sens où il s'agit ici davantage de morsures défensives que prédatrices. On est loin des “Dents de la mer”. Car ces incidents impliquent principalement des petites et moyennes espèces comme les requins citron ou les requins à pointe noire que l'on trouve beaucoup dans nos eaux polynésiennes. Des espèces que n'hésitent pas à approcher les touristes contrairement aux grands requins blancs qui sont plus menaçants, ne serait-ce que par leur taille. Des requins en légitime défense Selon une récente étude publiée dans la revue Frontiers In Conservation Science, de plus en plus de morsures de requins interviennent en réaction face à ces comportements d'humains qu'ils voient comme une menace. C'est ainsi que sur 74 incidents recensés entre 2009 et 2023 en Polynésie, environ 5% ont été identifiés comme des actes de légitime défense, le requin réagissant par réflexe au stress causé par l'humain. Un modèle défensif que les chercheurs ont identifié dans plus de 300 cas dans le monde depuis les années 1800 en analysant la base de données mondiale Shark Attack Files. “Les gens connaissent la différence entre un yorkshire terrier et un pitbull alors qu'ils ne connaissent pas la différence entre un requin de récif à pointe noire et un requin taureau qui sont leurs équivalents marins”, a ainsi déclaré Éric Clua au Times, soulignant qu'ils “sont responsables de dix décès par an, alors que les chiens sont responsables de plus de 10.000 décès et sont perçus positivement par le public”. Une perception qui compromet par ailleurs les efforts de conservation des requins qui sont 100 millions à être tués chaque année pour leur aileron, leur viande, ou parfois même par pure cruauté. Éric Clua qui a dirigé cette étude “n'encourage pas, comme le font de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux, les gens à s'accrocher à la nageoire dorsale d'un requin ou à le caresser, sous prétexte de prouver qu'il est inoffensif et que ces personnes œuvrent soi-disant pour sa conservation”. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Nouméa, France | AFP | lundi 12/05/2025 - Les autorités se préparent à un anniversaire sous haute surveillance mardi en Nouvelle-Calédonie, un an après le début des violences insurrectionnelles de mai 2024 qui ont plongé l'archipel français du Pacifique sud dans une crise profonde, toujours sans issue politique. Après l'échec des discussions la semaine dernière sur l'avenir institutionnel du territoire, sous l'égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls, le gouvernement veut à tout prix éviter une nouvelle flambée de violences un an jour pour jour après le début des émeutes les plus importantes sur le \"Caillou\" depuis les années 1980. Le nouveau Haut-commissaire de la République Jacques Billant, représentant de l'Etat sur l'archipel, a notamment décidé l'interdiction des rassemblements, manifestations, défilés et cortèges dans plusieurs communes autour de Nouméa entre le 12 et le 15 mai inclus, cette dernière date correspondant au décès des premières victimes des émeutes de l'an dernier, qui ont fait 14 morts au total et causé plus de 2 milliards d'euros de dégâts. Dans son arrêté du 8 mai, le Haut-commissaire a justifié ces interdictions sur les communes de Paita, Dumbéa et Mont-Dore, où des débordements ont été constatés début mai, par les \"troubles à l'ordre public que pourraient générer ces attroupements dans le contexte de l'anniversaire du 13 mai 2024 et de fébrilité en Nouvelle-Calédonie à l'approche de cette date\". Près de 2.700 membres des forces de sécurité intérieure, policiers et gendarmes, sont déployés dans l'agglomération de Nouméa, particulièrement dans certains quartiers jugés sensibles, selon le général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie. Le calme régnait dans la nuit de lundi à mardi sur l'agglomération, quadrillée par un imposant dispositif des forces de l'ordre, a constaté l'AFP. \"Nous sommes déterminés mais sereins\", a également assuré le général Matthéos, qui n'anticipe pas une nouvelle poussée de fièvre semblable à l'an dernier. Le Haut-commissaire Billant a par ailleurs pris un arrêté pour restreindre drastiquement la vente de boissons alcooliques et fermentées à emporter sur la même période du 12 au 15 mai inclus, ainsi que pour interdire leur consommation sur la voie publique. Ces restrictions avaient déjà été mises en place au plus fort de la crise par son prédécesseur Louis Le Franc, qui avait surtout imposé un couvre-feu de plus de six mois pour rétablir l'ordre après les violences. Sur le plan politique, les discussions qui ont échoué empêchent de \"régler la question de la composition du corps électoral\", à l'origine des violences insurrectionnelles, \"et celle de l'exercice du droit à l'autodétermination\" de l'archipel, a regretté la semaine dernière Manuel Valls. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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      • "description": "Tahiti le 9 mai 2025 – À Punaauia, certains riverains du PK 12,5 avaient pris l’habitude de rejoindre la mer en traversant une propriété privée longtemps laissée inoccupée. Aujourd’hui les propriétaires ont décidé de construire et de clôturer leur terrain en fermant cet accès au grand dam des habitués du voisinage. Un résident qui a grandi côté montagne au PK 12,5 à Punaauia, Gassmann Peu, est en colère car il n’a plus accès à la mer par la servitude “Puamaru”. “J’ai grandi ici. Je travaille mais je vais à la pêche tous les jours. Lorsque les matahiapo vivaient toujours, c’est le chemin qu’on empruntait, et on n’a jamais eu de souci (...). Ils nous disaient tant que c’est pour nourrir la famille, on ne vous interdit pas de passer.” Il regrette qu’aujourd’hui les choses aient changé et que les propriétaires aient installé un portail à l’entrée de leur propriété dans le but de privatiser les lieux alors qu’ils ont le projet de s’installer à demeure. “Comment on fait maintenant pour aller pêcher ?” s’indigne Gassman. Ce riverain explique aussi qu’il a rencontré la propriétaire des lieux. Elle l’a prévenu que dès la fin du mois il ne pourrait plus emprunter la servitude jusqu’à la mer “car on va fermer l’accès”, lui a-t-elle dit. “Je l’ai supplié de nous laisser un passage pour aller à la pêche. Certains de mes enfants n’ont pas de travail et la pêche est un moyen de subsistance”. La seule réponse qu’il aurait eu de la propriétaire est un laconique ‘je vais voir’, nous explique-t-il. Une semaine après cette discussion, alors que Gassmann Peu revenait de la pêche par le chemin habituel, quelle ne fût pas sa surprise devant l’obstacle : “Le portail avait été installé. Je suis donc passé par la plage avec toutes mes affaires jusqu’à l’école 2 + 2 pour revenir chez moi”, dit-il. “Elle n’a pas eu pitié de moi, me suis-je dit.” Sans compter que cette fermeture de l’accès à la plage concerne également le site de mise au sec des pirogues de pêche, traditionnellement installées en sécurité sur la propriété privée. “Autrefois on attachait nos pirogues sur ces poteaux pour les protéger en cas de forte houle. Et là ils ont tiré le grillage (...). Et ils ont mis nos pirogues dehors. Si je n’avais pas eu la jugeote de venir chercher mes pirogues [elles seraient parties avec la mer].” “Ce sont les envahisseurs et c’est nous les méchants ?” La propriétaire des lieux, Taianapa Pambrun, se dit “déçue” et qualifie la récente “intervention” de son voisin, sur les réseaux sociaux de “très basse”. Comme elle s’en défend tout le voisinage est au courant de ce dossier, y compris les forces de l’ordre. Son avocat a même saisi le tribunal. “J’essaie de faire les choses bien et eux utilisent les réseaux sociaux pour essayer de m’atteindre (...). Je trouve cela gamin et immature (...). Et je me heurte à toute cette méchanceté”, s’indigne la jeune femme qui a simplement décidé, en toute légitimité, de “construire” sur son terrain. “Ici c’est chez mon arrière-grand-père, Aimé Pambrun, et ce terrain devait revenir à mon papa (...). Je n’ai pas fait ça pour les chasser (...). Moi je ne vais pas chez les autres, je ne quémande rien. Ici je suis chez moi ; c’est mon droit.” Et, rien à faire pour Taianapa Pambrun : son terrain n’est pas un “accès” à la mer. Elle rappelle d’ailleurs que l’accès à la plage se trouvait, naguère, dans le chemin suivant. Cet accès public se trouve aujourd’hui au niveau de l’école primaire 2+2=4. Comme elle l’explique aussi, elle s’est entretenue avec Grassmann Peu à plusieurs reprises au sujet de son projet, contrairement à ce qu’il a déclaré. Et lorsqu’elle lui a annoncé la fermeture de l’accès, il lui aurait fait un “chantage” en la menaçant de “l’empêcher de passer par devant”, outre les “méchancetés et agressions verbales” dont elle a été la cible ces derniers mois de la part de ce dernier et de plusieurs voisins. “Quand mon papa est là, personne ne m’embête. Mais lorsque je suis toute seule je me fais engueuler et insulter à répétition et ce n’est pas comme si ça ne me blessait pas.” Taianapa Pambrun est consciente de “déranger leurs habitudes”, mais “ils se sont octroyé un droit car on a été gentil. Et maintenant ils veulent imposer un droit qui n’existe pas (...). Ils viennent chez moi et aujourd’hui je veux reprendre mes droits ; c’est moi la méchante ? C’est les envahisseurs et c’est nous les méchants ?” Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti",
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